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DIAGNOSTICS

« Mieux comprendre c’est mieux protéger »


La biodiversité au sens général, c’est-à-dire tout ce qui vit, du plus petit organisme au plus gros, n’est pas au mieux de sa forme. Ceci est largement documenté par la Science. Même nos simples observations de néophyte ou de spécialiste vont dans ce sens. Moins d’insectes, moins d’oiseaux, moins de beaucoup d’espèces.

Plusieurs raisons sont indiquées pour expliquer cette érosion de la biodiversité, toutes étant d’origine anthropique.

Tous les écosystèmes sont concernés et donc aussi les agroécosystèmes (milieux agricoles).


Pourquoi cibler ceux-ci ? Parce qu’ils sont particulièrement touchés (la pression anthropique y ait importante) et parce qu’ils représentent, depuis plus de 20 ans, mon milieu de travail.

L’une des causes principales, si ce n’est la première, de cet état de santé de la biodiversité, est une modification intense de l’habitat naturel des espèces. Beaucoup de milieux présentent aujourd’hui un défaut d’accueil de la biodiversité.

Dans les agroécosystèmes, qu’elle est-elle, cette biodiversité ? Elle va de la faune du sol jusqu’aux taxons les plus « visibles » en surface et dans les airs, de toutes carapaces, chitines, plumes ou poils ! En somme, la biodiversité « ordinaire », celle, normalement, de notre quotidien. Une biodiversité, en plus, source de services, les fameux services écosystémiques. Des exemples : la pollinisation, le recyclage des matières organiques, le contrôle d’espèces pouvant occasionner des dégâts en culture etc.

Bien que ce terme de biodiversité soit largement employé, tout le monde ne connaît pas encore à quel point cette biodiversité est vitale et ce qu’il faut faire pour la restaurer.

Ce que je propose est donc, non pas, un état des lieux de la biodiversité, en terme de nombre d’espèces présentes sur un territoire (cela est davantage le domaine des naturalistes) mais un diagnostic de la qualité d’accueil de la biodiversité. Je vais donc m’intéresser davantage à l’habitat.

Mon écosystème de prédilection est donc le milieu agricole (à l’échelle d’une ferme ou plus) mais ce peut être aussi chez un particulier, une commune, voire davantage.

L’objectif de ce diagnostic est très simplement, de répondre à la question : « ce territoire, cette ferme, cet ensemble de parcelles… est-il accueillant pour la biodiversité ? ». Bien entendu, il ne s’agit pas de se contenter de répondre par oui ou par non. Le diagnostic est évidemment accompagné de conseils pour mieux accueillir à l’avenir la biodiversité. Ces conseils sont de l’ordre du changement de pratiques, d’aménagements, d’installations et même de contacts pour une mise en œuvre. Ma mission se limite ainsi à l’amont de cette mise en œuvre.

Vis-à-vis du client, ce diagnostic a plusieurs objectifs :

  • SENSIBILISER davantage à l’importance de la biodiversité (services écosystémiques, équilibres proies-prédateurs…)
  • PROPOSER plutôt que d’imposer
  • Se baser en premier lieu sur l’EXISTANT, à moindre frais, quitte à la restaurer avant d’envisager des implantations beaucoup plus coûteuses.

Un diagnostic, concrètement…

Le diagnostic comporte les étapes suivantes :

Prise de contact avec l’agriculteur ou toute autre personne gestionnaire ou propriétaire du territoire d’étude, par mail ou téléphone.

Cette première prise de contact permet, déjà, de cerner les souhaits de la personne, son degré de sensibilité à la question de la biodiversité, ce qui existe déjà en matière d’accueil du vivant et, éventuellement, ce qui a déjà été entrepris.

Il permet également et c’est crucial, d’indiquer les limites du territoire d’étude. S’il s’agit d’une exploitation agricole, je dois pouvoir visualiser le registre parcellaire graphique.

– A l’issue de ce premier contact, un rendez-vous doit être pris sur site. En attendant, un questionnaire peut être déjà envoyé à la personne afin qu’elle puisse se l’approprier et même répondre à certaines questions (gain de temps).

Les limites géographiques étant connues, une première étude cartographique sera effectuée. Cette première analyse permet de visualiser les éventuels îlots de biodiversité présents, le degré de connexion entre eux (notion de corridors écologiques), ce qui manque en la matière mais aussi la nature des environnements voisins au périmètre étudié.

Cette première analyse d’avant terrain, est aussi le moyen d’enquêter auprès d’acteurs du territoire comme la chambre d’agriculture, des associations naturalistes etc. Ceux-ci sont à même de donner des informations précieuses, utiles au diagnostic (inventaires, études déjà effectuées, présence d’espèces ou de milieux emblématiques…)

Étude sur site. Du temps est passé à discuter avec le gestionnaire/propriétaire permettant de compléter le questionnaire et un temps certain est également alloué aux observations de terrain (qu’on pourrait appeler un tour de plaine, propre au jargon agricole).

– De retour du terrain, vient le temps du diagnostic complet. Celui-ci doit finaliser le questionnaire, l’analyser, réaliser les cartographies nécessaires (état de l’existant et perspectives) et apporter les conseils nécessaires. Si cela est possible, cela peut aller jusqu’à une estimation chiffrée des aménagements conseillés (ainsi que les contacts locaux utiles pour les mettre en œuvre).

– Il peut s’avérer nécessaire d’effectuer une deuxième rencontre sur site pour affiner le diagnostic. Dans tous les cas, il est préférable de rendre en mains propres le résultat de l’étude.

Si ce diagnostic a un coût, il est néanmoins envisagé de faire un présent à la personne sous la forme d’un nichoir ou autre gîte (oiseaux ou chauves-souris).

Coût d’un diagnostic : honoraires sur demande, votre cas étudié…possibilité de mutualiser le déplacement si plusieurs diagnostics proches…