« Si la nature n’a pas besoin de nous, nous avons fondamentalement besoin d’elle. »
Cécile Waligora, agroécologue
Du plus loin que je me souvienne, la nature, le vivant m’ont constamment attirés, tel un aimant. Jeune, nous habitions en périphérie d’une ville de taille moyenne. Nous avions la chance d’avoir un grand jardin et, à quelques coups de pédale, la campagne agricole (artificialisée depuis en une immense zone commerciale). Dans ce grand jardin, mon père m’a appris le nom de mes premiers passereaux. Je n’ai alors cessé, jumelles en bandoulière, de les observer ; parfois même, livre en poche, jusque dans l’enfourchure du magnifique saule pleureur trônant dans le jardin familial.
J’ai naturellement poursuivi des études en biologie. Une Maîtrise BOP en poche, (Biologie des Organismes et des Populations), c’est l’agronomie qui m’a happé jusqu’au diplôme d’ingénieur agronome.
Écrire ne m’a jamais rebuté, bien au contraire. Après quelques premières expériences professionnelles tant dans le conseil agricole que dans l’enseignement, je suis devenue journaliste spécialisée dans le milieu agricole. Cette activité de rédactrice ne m’a plus quitté.
Au début des années 2000, j’ai eu l’opportunité (qui perdure aujourd’hui), de travailler pour la revue TCS. Celle-ci a pour thématique l’agriculture de conservation des sols. Au travers de cette autre manière de produire, plus respectueuse du sol mais pas que, j’ai pu redonner une place de choix à la biodiversité qui me tient tant à cœur.
Depuis, en parallèle des articles, j’ai écrit deux livres (sur le site de l’éditeur : ici et ici) sur le thème de la biodiversité en milieu agricole, partant du constat qu’il y avait trop d’idées reçues, un manque flagrant de connaissances et les dégradations qui en découlent. A ma mesure, je voulais apporter ma pierre à l’édifice de la régénération de la biodiversité, tout particulièrement dans les agroécosystèmes.
Écrire, il le faut mais faire, sur le terrain, c’est tout aussi bien ! C’est pourquoi, je propose aussi d’être le chaînon manquant dans tout projet de régénération de la biodiversité, sorte de maître d’œuvre où, en amont de la mise en place d’infrastructures adéquates et de changement de pratiques, je fais le diagnostic préalable du niveau d’accueil de la biodiversité ( https://ecosystemique.fr/diagnostics ). D’une ferme, d’une entreprise, d’un particulier ou même d’une commune !